vendredi 4 mars 2011

Badge est pas sorti et festival est fini


Festival de cinéma J+7 et je n'ai toujours pas mon badge presse. Le Fespaco s'achève demain, je ne sais pas si ça vaut encore la peine que j'aille le chercher, sauf que le service des badges a gardé ma carte de presse, et là, c'est affaire sérieuse. J'ai fait la demande par mail une semaine avant mon arrivée. J'arrive au « Palais des festivals », au guichet presse, et là on me dit : « Badge n'est pas encore sorti. » Je vais au bureau des badges, une heure d'attente, et la responsable me dit : « Date limite, là, c'était décembre. » Là, je sens que ça va pas être simple. L'an dernier, j'étais arrivée pour les deux derniers jours, sans demande préalable, et elle m'avait filé quatre badges dans la minute pour moi et mes amis. Entre temps, la responsable a dû faire un stage au festival de Cannes et badge, là, c'est devenu grosse affaire.

« Vous avez photo ? Allez chercher photo et puis on verra. » Elle me dit ça au moment où mon regard plonge sur son écran d'ordinateur avec la photo de la fille avant moi, dont je vois qu'elle vient d'être prise au numérique. D'ailleurs, l'appareil est en évidence sur le bureau, relié à son ordinateur. Et là, quelques séjours en Afrique m'ont appris à la fermer, et à faire mine de partir chercher photo.
Je reviens. Re-file. « Ma photo, vous l'avez sur votre mail, quand j'ai fait la demande par internet. » Elle me dit : « Y'a pas internet ici » C'est ça, prends-moi pour une dinde. Puis : « Eh, mais votre nom me dit quelque chose, badge a été fait non ? Attendez dehors. » Au bout d'une heure et demie d'attente, au deuxième passage (en tout j'en suis déjà à trois heures), je me dis que je repasserai l'après-midi. Erreur ! Nouvelle heure d'attente, puis un employé me dit : « Je sais pas où est votre badge moi, on vous avait dit d'attendre, et puis vous êtes partie ! » C'est peut-être un détail, mais je suis là pour bosser et voir des films, pas pour végéter une journée au siège du festival (là je me parle à moi-même sinon je peux oublier mon badge pour les décennies à venir.)
Voilà comment je suis contrainte de faire la file à l'africaine pour voir un film : hier soir, un gardien m'a fait passer par la sortie de secours et les coulisses. Si je n'étais pas à cheval sur quelques principes, faute de badge, je peux prévoir un budget corruption de fonctionnaire.

3 commentaires:

  1. MDR PTDR LOL SNIF ! Je me suis trop marré en te lisant, les aventures de Tinette Tinette à Ouaga, c'est extra ! Et vive le cinéma africain...Même avec les files d'attente. Tu es une vraie fille...D'attente toi ! AH AH AH
    Alex le p'tit chef

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  2. Je ne me lasse pas de découvrir les aventures de Charlette Coupette en Afrique... :)

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  3. T'es quand même une drôle toi ! Tu rentres par les sorties !
    Sont susceptibles qu'on peut rien leur dire ?

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